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Abdoulaye Diarra, volontaire en commercialisation au CCPA à Kaolak. Abdou est originaire du Mali. |
Hier, j'ai assisté à une réunion d'accueil de deux nouveux volontaires Uniterra dans les bureaux du CECI à Dakar. En plus du personnel du bureau (la directrice régionale, les chargés de programme et autres), il y avait aussi les volontaires déjà en poste. Nous étions six Canadiens en tout dont quatre d'origine africaine. Aujourd'hui, je suis à Kaolak avec deux autres volontaires; là encore, un des deux est originaire d'Afrique. En fait, présentement au Sénégal, un volontaire sur deux est d'origine africaine. Qu'est-ce qui pousse ces personnes de la diaspora africaine à revenir travailler en Afrique comme volontaire? Un sentiment de culpabilité ou de redevance face à leurs compatriotes laisser derrière, la nostalgie de la mère patrie? Non, ces jeunes diplomés d'universités africaines et canadiennes sont ici d'abord et avant tout pour le développement, pour mettre en pratique et partager leurs connaissances et leur savoir-faire. Fait surprenant, à part une personne qui, à cause de sa spécialité a été affectée au Sénégal, ils n'ont pas choisi de revenir travailler dans leur pays d'origine. Qu'ils soient d'originale malienne, togolaise, béninoise, ces volontaires sont venus au Sénégal pour connaître un autre pays et une autre culture. Et comme ils me le font remarquer, "le développement, c'est le développement quel que soit sa forme et sa culture". Il reste cependant que s'ils ont choisi un pays autre que le leur, ils restent en Afrique où ils pensent quand même pouvoir mettre à profit leurs connaissances de la région. Un bel exemple de professionnalisme et d'altruisme de la part d'une diaspora de plus en plus présente sur le continent africain!
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